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MODOUNGOM

17 février 2015

NGOUNDIANE BUDGET 2015, Quand la Communauté rurale est plus riche que la Commune !

Le budget de la nouvelle Commune de Ngoundiane est voté le premier février courant par un conseil municipal présidé par le Maire, assisté de ses deux adjoints en présence de l’Adjoint au Sous-préfet de Thiénaba qui représentait l'État.

Le tableau suivant dénote l’évolution du Budget entre 2014 et 2015.

 

Nomenclature

Recettes 2014

Recettes 2015

Évolution recette

Dépenses 2014

Dépenses 2015

Évolution dépense

 

Fonctionnement

 

244 300 00

 

231 500 000

 

-12 800 000

 

254 800 000

 

231 500 000

 

-23 300 000

 

Investissement

 

291 500 00

 

203 500 000

 

-88 000 000

 

281 000 000

 

203 500 000

 

-77 500 000

 

Total général

 

535 800 00

 

435 000 000

 

-100 800 000

 

535 800 000

 

435 000 000

 

-100 800 000

 

Source : Budget Communauté rurale Ngoundiane 2014 ; Budget Commune de Ngoundiane 2015

 

Ce budget, chiffré à Quatre cent trente cinq millions de francs (FCFA 435 000 000) pour l’année 2015 faisait en 2014, Cinq cent trente cinq million huit cent mille francs (FCFA 535 800 000) pour la défunte Communauté rurale de Ngoundiane. Cela traduit une chute drastique de Cent millions huit cent mille francs (FCFA 100 800 000) c’est-à-dire donc une dégringolade de 23%.

 

Cet affaissement intervient à la première année budgétaire où Ngoundiane est passé du statut de Communauté rurale en Commune, en application de l’Acte 3 de la Décentralisation, voté le 28 décembre 2013. C’est pourquoi la nouvelle nomenclature budgétaire de la dite Commune laisse apparaitre un paradoxe aux yeux du Ngoundianois averti : en lieu et place d’une augmentation, le budget connait une diminution sensible.

 

Cela pourrait être interprété diversement par les analystes de budget, et faire buter notre réflexion sur un ensemble de considérations sur lesquelles nous pensons devoir nous arrêter un peu :

 

  • Un manque d’ambition de la nouvelle équipe eu-égard à la Commune, quand on est en face d’ une chute importante des dépenses d’investissement qui passent de Deux cent quatre vingt et un million de francs (FCFA 281 000 000) pour l’année 2014, à Deux cent trois millions de francs (FCFA203 000 000) pour l’année 2015 ; soit une baisse de 38% de l’investissement qui devrait occuper une place de choix dans le développement de la nouvelle Commune.

  • Un déséquilibre notoire du budget qu’illustre le doublement de la section 313, relative au cabinet du Maire, au détriment de sections non moins importantes où rien n’a été prévu. En effet, voici un compte qui, de Dix sept million cinq cent mille (FCFA 17500 000) en 2014, passe subitement à Trente cinq millions de francs (FCFA 35 000 000), du simple au double, avec une rubrique «carburant» qui explose avec une hausse fulgurante de 40 %. Ne serait-on pas tenté d’accuser une absence de maîtrise de l’équilibre des comptes ?

  • Une capacité d’autofinancement quasi nulle pour les deux années budgétaires successives qui fait passer Ngoundiane pour une Commune condamnée à vivre d’une politique de main tendue qui jure d’avec nos us et coutumes, malgré nos potentialités immenses qui ne réclament que des têtes pensantes et force de travail. Par conséquent l’inexistence de ce ratio entrainera forcément l’absence d’investissement réel, condition sine qua non d’un développement communal durable. Car, ce chiffre indique les recettes réelles disponibles pour financer la construction d’infrastructures sociales de base.

  • Pour le budget de 2015, il apparait que l’investissement est moins important que le fonctionnement contrairement au budget de 2014 : pour Deux cent trente et un million cinq cent mille (FCFA 231 500 00) affectés au fonctionnement la municipalité ne prévoit pour investissement que Deux cent trois million cinq cent mille francs (FCFA 203 500 000). Ceci traduit la priorité accordée au fonctionnement sur l’investissement pendant que ce dernier demeure indiscutablement le catalyseur du développement local.

 

En conclusion, il est aisé de dire, en recette comme en dépense, que le budget de la commune de Ngoundiane est largement insuffisant ou très mal répartit. En effet il ne tient pas compte des priorités du moment : l’aspiration profonde des populations de Ngoundiane. Il va sans dire qu’avec les postes budgétaires laissés pour compte, une redistribution plus efficiente est possible et pourrait permettre à l’économie de prendre au mieux son envol.

 

Modou NGOM

Secrétaire Général Adjoint du Parti socialiste à Ngoundiane

Conseiller Municipal à la Commune de Ngoundiane.

 

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17 novembre 2013

La révolution !

 

 

BREAK – POINT

 

Il est  temps à Ngoundiane.

Il  est temps de tourner la page à Ngoundiane.

Il est temps  de tourner  la page  Mbaye  DIONE  à  Ngoundiane.

 

Il est l’heure à Ngoundiane.

Il est l’heure de secourir Ngoundiane.

Il est l’heure de secourir les populations souffrantes de Ngoundiane.

 

C’est le moment à Ngoundiane.

C’est le  moment d’ouvrir une nouvelle page pour Ngoundiane.

C’est le  moment d’ouvrir une nouvelle page  de l’histoire de Ngoundiane.

 

C’est maintenant à Ngoundiane.

C’est maintenant que Ngoundiane doit  se lever et changer de cap.

C’est maintenant pour  Ngoundiane  de se lever  et accompagner le changement  de la nouvelle politique  locale  par un nouvel  homme  Fort   qu’il appellera de son vœu, Monsieur le Maire.

 

Modou   NGOM

Responsable des  Jeunesses Socialistes de Ngoundiane.

Secrétaire Général  Adjoint  du parti Socialiste  à Ngoundiane.

10 septembre 2012

SOUFFRANCE SCOLAIRE !

 

enfant = ecole

  SOUFFRANCE SCOLAIRE

La communauté   rurale de  NGOUNDIANE   souffre. Elle souffre de son  école, de son école primaire  et  élémentaire  et  surtout  du   moyen et  du secondaire.

 

Ngoundiane  souffre  dans le domaine scolaire   parce qu’elle  ne parvient pas  à maîtriser les statistiques démographiques  de sa population pour  faire les  PREVISIONS   sur le nombre d’enfants à inscrire  à  la case des touts petits et à  l’école primaire.


Ngoundiane  souffre  parce qu’elle  ne parvient pas  jusqu’à maintenant à  CONSTRUIRE  des salles de classes,  à  trouver  de tables bancs, des manuels scolaires  des fournitures suffisantes  pour ses écolières et écoliers . Des  élèves qui s’entassent   dans les peu de salles et abris  existants  et contigus,  éparpillés  dans  les villages.

 

 

Ngoundiane souffre  parce  qu’elle  ne  parvient pas à  trouver des  EQUIPEMENTS,  les moindres d’ailleurs,  adaptés  pour le bon fonctionnement des établissements  scolaires  et surtout  pour le moyen et secondaire. Des laboratoires qui manquent de tout ! Un matériel de reprographie quasi  inexistant, par même l’ombre d’une bibliothèque communautaire  et des services  de technologie  totalement absents  au primaire, au moyen et secondaire.   

 

Ngoundiane souffre   de la GESTION  de ses établissements  scolaires, du pilotage  à  vue du système scolaire  local,  qui  est administrativement désorganisé à cause de l’absence du cadre d’échange, d’étude  et de réflexion sur l’éducation locale : le C.L.E.F   (Comité Local   de l’Education et de  la Formation sur instruction  du PDEF ) présidé  en début et à la fin de chaque année scolaire par le PCR  de  la localité. Ce cadre  réfléchit  sur  la CARTE  SCOLAIRE de  la localité : création d’école, équipement ,  renforcement des capacités  financière des  écoles (budget, subvention, partenariat,…)  etc.   

 

Ngoundiane souffre   d’une réelle politique  éducative locale.  Le  centre de formation  qui existait et qui n’a jamais fonctionné  a perdu ses locaux  au profit de l’université de  BAMBEY. Un centre qui doit nécessairement  servir   à la localité  par des projets structurant d’aide à l’insertion et à l’emploi des jeunes locaux.  La formation professionnelle   et  la promotion de la langue locale  (SERRERE) par le systhéme d’alphabétisation   de la population nécessiteuse  se fondent  au chaud  soleil de Ngoundiane   comme  du beurre.

 

 ( à suivre )...

 

Modou  NGOM

Dakar, le 10/09/2012

1 mai 2012

NGOUNDIANE SOUFFRE !

enfant-pleure

SOUFFRANCE  ADMINISTRATIVE 

La communauté  rurale de  NGOUNDIANE   souffre. Elle souffre de son conseil, de son bureau  et  surtout de son Président de conseil.

Ngoundiane souffre  parce qu’elle  ne parvient pas à coopérer avec d’autres communautés rurales limitrophes du pays pour la création d’un groupement d’intérêt commun. Elle est donc  contrée  par son enfermement interne et territorial.

Ngoundiane souffre  parce qu’elle  ne parvient pas à entreprendre individuellement et collectivement avec l’Etat la réalisation  de programmes d’intérêt commun.

Ngoundiane souffre  parce qu’elle  ne parvient pas à passer des conventions de coopération décentralisée avec des collectivités locales de pays étrangers  et d’organismes internationaux publics  ou privés de développement.

Ngoundiane souffre   du pilotage à vue, géré  par un président qui manque de  vision prospective  dans tous les secteurs  relevant de ses compétences (urbanisme, gestion domaniale, gestion financière, santé, etc.) et  trouve  de la peine à gérer  le quotidien  des populations  qui peinent à voir le premier de leurs  élus.

( à suivre)...

8 janvier 2012

MA VISION POLITIQUE

 

MA VISION POUR  NGOUNDIANE !

 

 Mes chers amis, le Ngoundiane   que nous hériterons sera une collectivité locale menacée  par tous les fléaux qui anéantissent la dignité de l’Homme, si nous nous taisons  et croissons les bras.

Pour des raisons simples à comprendre, les sécheresses successives de ces deux dernières décennies qui ont frappées notre localité comme toutes les autres zones rurales sénégalaises  ont finies par mettre à genoux notre  Ngoundiane.

Les sécheresses qui nous ont frappées qui ont décimé nos cultures et converti nos uses et même notre alimentation, ont poussées nos familles dans les zones urbaines et péri urbaines  par le phénomène de l’exode rurale des jeunes et surtout des femmes.

 Pour les années à venir, vivre à Ngoundiane  sera difficile, je devrais dire,  très difficile voir même impossible, car il est déjà infernal de respirer  chez nous. Alors il nous faut anticiper ! Les Ngoundianois doivent pouvoir manger et manger à leur faim, vire  et vivre décemment sur leur propre terre, ce sera notre priorité : LA PRIORITE DES PRIORITES. 

 L’heure n’est plus au silence et à la simple observation, chers amis, mais au Refus et à l’Action ! J’invite donc à une mobilisation générale contre un Ngoundiane qui se laisse faire.

 

MA  VISION……………….

La collectivité dont nous hériterons va perdre ses repères et sera à genou. Ses filles et ses fils seront divisés et dispersés  plus que jamais. Ses filles et ses fils seront plus pauvres que jamais. Ses filles et ses fils seront dans le désespoir et sa jeunesse verra son horizon bouché.
Mais nous savons qu’à plusieurs reprises notre peuple a déchiré pacifiquement le voile de l’obscurité pour faire jaillir la lumière de l’espérance. A l’étonnement du monde entier, il a relevé des défis que l’on croyait impossible. Je suis donc convaincu qu’il peut bâtir un Ngoundiane qui ressemble aux Ngoundianoises et aux Ngoundianois.

 

* Un Ngoundiane ancré dans ses valeurs de courage, de dévouement, de clairvoyance et de l’intelligence ; 

 * Un Ngoundiane apaisé et prospère grâce à l’action concertée des différents acteurs  au développement local, le secteur privé et les partenaires  des collectivités locales;

* Un Ngoundiane, acteur reconnu et apprécié  au niveau national, sous régional, régional, continental  et international. C’est à cette exaltante tâche que je vous invite tous.

* Un Ngoundiane dans lequel les Ngoundianois ont tous accès aux soins de santé, reçoivent une éducation appropriée, et contribuent pleinement à leur épanouissement personnel, au développement de leur localité et à la marche de notre pays.

* Un Ngoundiane enfin où la gestion des solidarités permet de former une collectivité unie. Le tout dans un environnement de démocratie et de liberté renforcée, de paix et de concorde locale.

 

MA VISION………….

 Ma vision c’est encore un Ngoundiane ou le Ngoundianois participe pleinement au développement de son pays.

Il ne le peut que s’il a du travail. Je pense en particulier à la JEUNESSE de Ngoundiane, accablée par le chômage, et plus encore par le sous-emploi qui frappe plus de 75% des jeunes de la localité.

 

Je pense bien sûr aux FEMMES. La mise en œuvre de la politique de microcrédit aux femmes doit être améliorée. Davantage de dotation, davantage de bénéficiaires ! C’est ce que nous envisageons. Mais en même temps davantage de transparence et de démocratie ; moins de politisation des fonds.

 

MA VISION………..

Ma vision ai-je dit est celle d’un Ngoundiane où chaque Ngoundianois participe pleinement au développement de la collectivité et donc du  pays.

Il ne le peut que s’il jouit d’une bonne santé. Or la situation sanitaire dans notre localité est caractérisée par l’insuffisance de la couverture   sanitaire, la faible qualité des soins et le coût prohibitif des dépenses de santé pour des paysans qui ne comptent que sur de maigres ressources. Nous ne pouvons remédier à cela que si nous avons une vision stratégique qui nous soit propre, au lieu d'être assujetis aux seules stratégies et plan des organismes d’aide ou à  l’immobilisme.

 

 

 

MA VISION………

C’est encore celle d’un Ngoundiane ou nos enfants reçoivent une éducation, une formation adaptée et qui les rend aptes à intégrer l’évolution d’un monde devenu un village planétaire du fait des TIC (Technologies de l’Information et de la Communication).

Pour y parvenir, il nous faut des programmes en totale adéquation avec notre environnement, avec nos besoins, avec le reste du monde.

 
C’est pourquoi nous évaluerons les nouveaux programmes d’enseignement, ensemble avec les enseignants et les parents d’élèves, pour trouver les remèdes susceptibles de promouvoir la qualité de l’enseignement primaire et secondaire.

Nous commanditerons et le proposerons, aux acteurs du système éducatif, une étude sur le l’histoire, le passé et la culture de Ngoundiane, afin nos enfants connaissent et  comprennent leurs racines  avant de s’ouvrir au monde entier.

 

Ensemble, nos grands parents nous ont légué ce terroir. Nous sommes leurs héritiers. Rassemblés, nous bâtirons Ngoundiane  dans la paix, dans l’unité, et dans la solidarité.

En avant pour un nouveau départ.

Nous ne pouvons plus attendre, nous voulons vivre présentement le futur !

 

 

Modou NGOM

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2 novembre 2011

Mon Ngoundiane de rêve !

De   quel   NGOUNDIANE  nous  rêvons ?

 Nous rêvons  

D’un  NGOUNDIANE  fédéral   ;

D’un NGOUNDIANE uni dans sa consanguinité et sa diversité ;

D’un NGOUNDIANE prospère ;

D’un NGOUNDIANE ouvert ;

D’un NGOUNDIANE moderne ;

D’un NGOUNDIANE qui s’appuie sur sa richesse locale  et qui coopère avec les partenaires de développement ;

D’un NGOUNDIANE qui s’appuie sur ses ressources humaines et ses valeurs culturelles pour se développer.

 

                   

                                                          NGOMODOU

 

2 novembre 2011

Mon Ngoundiane de rêve !

De   quel   NGOUNDIANE  nous  rêvons ?

 Nous rêvons  

D’un  NGOUNDIANE  fédéral   ;

D’un NGOUNDIANE uni dans sa consanguinité et sa diversité ;

D’un NGOUNDIANE prospère ;

D’un NGOUNDIANE ouvert ;

D’un NGOUNDIANE moderne ;

D’un NGOUNDIANE qui s’appuie sur sa richesse locale  et qui coopère avec les partenaires de développement ;

D’un NGOUNDIANE qui s’appuie sur ses ressources humaines et ses valeurs culturelles pour se développer.

 

                   

                                                          NGOMODOU

 

2 novembre 2011

CE NGOUNDIANE !

Ce NGOUNDIANE  qui  traine derrière,

Ce NGOUNDIANE  qui  se laisse faire,

Ce NGOUNDIANE    exproprié et spolié, 

Ce NGOUNDIANE  ouvert comme une passoire  à toutes les crises,

Ce NGOUNDIANE  exposé à toutes  les épidémies,  

Ce NGOUNDIANE  qui ne vie plus sa culture,

Ce NGOUNDIANE  qui pratique mal le sport,

Ce NGOUNDIANE  qui  ne cultive plus ce qu’il mange et qui ne mange plus ce qu’il cultive,

Ce NGOUNDIANE   qui ne boit plus  à sa soif

Ce NGOUNDIANE  qui n’éduque pas comme il faut ses enfants,   

Ce NGOUNDIANE  là  nous ne l’accepterons plus  jamais !

 

                                                                                 Fait   à Saint-Louis,

                                                                               Mai 2010

NGOMODOU.

2 novembre 2011

PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DES CARRIERES DE DIACK

SOMMAIRE INTRODUCTION I. ÉTAT DES LIEUX 1) Forces 2) Faiblesses II. PLAN DE GESTION 1) Gestion environnementale 2) Gestion sociale CONCLUSION INTRODUCTION Les études environnementales les plus récentes montrent que le continent africain se trouve parmi les continents les plus vulnérables aux changements climatiques en cours à l’échelle planétaire et que vingt cinq (25) pays dont le Sénégal , risquent de connaître des pénuries d’eau dans les deux prochaines décennies. L’ensemble des modifications climatiques attendues et décrites par les experts africains dont la réduction dramatique des ressources en eau, soumises à la pression démographique constante menacée par une pollution, est un risque réel et naturel pour notre continent. Ces risques identifiés au Sénégal s’accompagnent de défis environnementaux majeurs en rapport avec les changements climatiques sur le long terme, mais dans l’immédiat cers risques sont liés à la répartition du potentiel hydrique, à la gestion de ressources en eau et à la gestion de la flore, de la faune et des déchets urbains et ruraux , ainsi qu’aux problèmes liés à la gestion des ressources énergétiques et minières. Devant cette situation majeure dont les Etats africains sont tous interpellés, il incombe aux populations des différentes localités d’aider leurs Etats et d’appuyer les collectivités locales et structures étatiques qui ont en charge ce volet environnement. L’action des populations doit être orienté d’une part vers la gestion quotidienne et efficace des déchets domestiques et d’autre part à la participation aux multiples programmes de gestion environnementale. Ce plan de gestion suppose une approche concertée plus large et visent à assurer un processus d’élaboration de stratégies cohérentes afin d’assurer l’accompagnement territorial de la zone de Diack des mutations sociales et environnementales. Conformément aux normes internationales, nationales et sous régionales des conférences sur l’environnement et le développement, relatées dans les conventions minières, dans les codes miniers du Sénégal et de l’UEMOA, ce plan de gestion repose sur quatre principes directeurs. Le principe de la précaution : Les exploitants et les services techniques de l’Etat notamment la division de l’environnement et des établissements classés doivent mesurer et prévenir le risque sanitaire et environnemental potentiel de l’exploitation avant l’installation des industries minières. Le principe de l’information : Toute activité susceptible de générer des dommages sur la santé humaine, animale et sur l’environnement doit être au préalable notifiée à l’administration territoriale et locale (communauté rurale) et portée à la connaissance du public. Le principe de la réparation ou du pollueur- payeur : Les responsables d’une pollution doivent financer la réparation des dégâts environnementaux causés ou susceptibles d’être causés par leurs entreprises. Le principe de la bonne gouvernance environnementale :Tous les acteurs : les exploitants, les populations locales, l’administration (centrale comme locale) et les services techniques de l’Etat , doivent être impliqués et responsabilisés dans les processus d’élaboration et de mise en œuvre des actions communautaires pour une gestion équilibrée de la ressource. Pour mieux aborder la question de la gestion de l’environnement des carrières de Diack, nous pensons qu’il est judicieux d’une part de décrire l’état des lieux des carrières (partie I) en soulignant les atouts ou forces et les inconvénients ou faiblesses de la localité et d’autre part de proposer notre propre vision (partie II) de la gestion environnementale pour améliorer le cadre de vie et de la gestion social pour la prise en charge des besoins de la population locale. I. ÉTAT DES LIEUX Cette partie a pour objet de décrire la situation environnementale de la zone industrielle de carrières de Diack. Elle permettra de comprendre les avantages naturels comme artificiels (Forces) de la localité ainsi que les difficultés majeures rencontrées (Faiblesses) favorisant le déséquilibre de l’écosystème. 1) Forces L’environnement de Diack, une grande agglomération de la communauté rurale de Ngoundiane ; arrondissement de Thiénaba au centre du département de Thiès, est un patrimoine local, partie intégrante du patrimoine national qui est un sous ensemble du patrimoine mondial que nous devons tous protéger et améliorer afin qu’il offre à l’humanité un cadre de vie meilleur. La zone de Diack est relativement bien dotée en ressources naturelles de toutes sortes comme le basalte largement plus important, de la latérite, du calcaire, d’une faible quantité de phosphate très épars, et même d’une nappe libre source intarissable d’eau minérale. Cette localité est une vaste savane verdâtre comme la plupart des zones rurales sénégalaises, à la flore variée et abondante, capable d’apporter à la population les substrats indispensables à sa survie et à sa santé. Les habitants de Diack sont très disposés, prompts à réagir, pour sauvegarder leur environnement. Certains quartiers des villages se sont organisés en comité de lutte contre l’insalubrité et le manque d’hygiène pour assurer le nettoiement de leur secteur et le respect des normes d’hygiène. Les maisons sont entourées d’arbres aux larges ombrages, les champs parsemés d’arbres à fruits pour participer à l’équilibre de l’écosystème. Ce potentiel végétal est bien utile pour arrêter l’érosion éolienne qui emporte la bonne terre des champs cultivables mais aussi très indispensable pour orienter les vents pluvieux qui arrosent totalement en période d’hivernage le patelin. Ces richesses sont largement suffisantes pour soutenir le développement de la localité pourvu qu’elles soient exploitées de façon efficiente et rationnelle. Autrement dit, Diack connaîtrait le développement si les ressources de son sous-sol sont soumises à une exploitation industrielle accompagnée d’un programme efficace de gestion de l’environnement. Cette localité peut servir de refuge dans le cadre de l’industrialisation du département de Thiès. 2) Faiblesses L’environnement de Diack est relativement bien entretenu par les populations, qui ne parviennent plus à arrêter la saignée à cause de l’exploitation de quelques richesses notamment le basalte et la latérite. Seuls le basalte et la latérite subissent une exploitation industrielle intense qui cause beaucoup de problèmes environnementaux au bourg de Diack par des sociétés multinationales et nationales ayant une logique prédatrice aux yeux des populations. Il est donc avéré que l’exploitation du basalte et de la latérite de Diack par des sociétés pollueuses cause des dommages écologiques aux populations autochtones soucieuses d’un environnement sain et d’un équilibre écologique parfait pour un développement humain sans nuisance. Parmi les problèmes nous pouvons citer la recrudescence des maladies pulmonaires avec la prédominance de la tuberculose qui assaille les populations locales. Ces maladies proviennent de la poussière soulevée par le concassage du basalte et l’état latéritique des routes empruntées par des engins et véhicules continuellement. Cette poussière a provoqué aussi l’effeuillement des arbres et arbustes qui assuraient l’équilibre du système écologique par le phénomène de la photosynthèse, l’alimentation de la faune et l’enrichissement de la flore. La seule forêt classée de Diack qui se situe aux abords des carrières est terriblement détruite par les effets néfastes des industries du basalte. La pollution sonore provenant du bruit des machines et des déflagrations est aussi très nuisible en direction des populations de Diack. Les sons assourdissants des installations industrielles constituent une gêne excessive pour les habitants de la localité qui ont l’habitude de parler très fort en communiquant pour entendre et se faire entendre. Les déflagrations en plus d’être une résonance étouffante, participent activement à la destruction des constructions d’habitation. Elles occasionnent aussi de graves maladies du fait des produits toxiques utilisés pour la détonation. Les cavernes ou trous de décapage issus de l’extraction du basalte sont les nids des moustiques en période d’hivernage et les lieux de noyade des populations. L’éparpillement des carrières dans cette zone pose un réel problème d’aménagement à la localité. Les différentes communautés rurales qui sont aux alentours des carrières sont totalement enclavées, si on évite d’entrer dans les installations. Du diagnostic environnemental à la stratégie de gestion, ou comment cerner les fondements du territoire et ses potentialités, nous allons dans cette deuxième partie aborder le plan de gestion. II. PLAN DE GESTION L’objectif global sera ici d’inverser les tendances lourdes de la dégradation et de la réduction des ressources naturelles, des milieux et cadre de vie, en vue d’assurer dans la zone de Diack et de ses carrières un environnement sain, productif et agréable, améliorant les conditions de vie et de travail des populations de la localité et surtout des employés des carrières. Il en découle deux axes stratégiques principaux intrinsèquement liés : la gestion de l’environnement et la gestion sociale des carrières de Diack. 1) Gestion environnementale Elle sera basée sur la gestion des établissements humains et la lutte contre les pollutions et nuisance pour la promotion d’un environnement sain et durable. La gestion environnementale doit être axé sur la restauration du cadre d’exploitation mais aussi à la prévision des futures menaces environnementales. Il s’agit par conséquent pour les sociétés d’exploitation de respecter la réglementation permettant la mesure et le contrôle de l’impact environnemental de ces industries extractives, en particulier les risques de nuisances et de pollutions associées à l’exploitation.  La réhabilitation des gîtes miniers s’impose avec le remblaiement des cavernes et la restauration des milieux naturels. Ce rétablissement permettra à la roche de connaître un nouvel élan de développement afin d’être exploiter une nouvelle fois.  L’aménagement forestier durable avec la restauration et la réhabilitation des formations forestières par le reboisement d’arbres et d’arbustes adaptés au milieu, aux voisinages des carrières pour de rééquilibrer l’écosystème. Nous préconisons la construction d’une ceinture verte qui séparera les carrières et les villages qui sont aux alentours  L’aménagement territorial par la mise en place de politique d’aménagement rurale en construisant des routes de contournement. Hormis la route Ngoundiane – Diack –Mbalokh qui va réduire le déséquilibre routier aussi bien à l’intérieur de la communauté rurale qu’entre Ngoundiane et les autres collectivités locales limitrophes, nous envisageons une corniche ceinturant les carrières de Diack afin d’éviter le faufilage des populations entre les installations pour atteindre d’autres localités.  Afin de réduire au néant la pollution sonore due aux déflations, les exploitants doivent fournir plus d’effort pour trouver une technologie adaptée à l’éclatement des roches basaltiques. Les nouvelles techniques permettent maintenant l’affaissement d’immeuble et de pont dans des quartiers sans bruit ni même aucun dégât. Cette prévention environnementale s’accompagne nécessairement protection des populations mais aussi d’une prophylaxie sociale. 2) Gestion sociale L’idée est ici d’accompagner le territoire fragile de Diack en le dotant de moyen de son développement. L’industrie du basalte doit favoriser le développement de la localité en transformant la zone en un véritable pôle de développement industriel et social durable. Pour accompagner le développement de la localité nous pensons qu’il est important de réaliser les actions suivantes :  Le recrutement des jeunes qualifiés de la localité pour permettre à ces derniers d’avoir des ressources financières suffisantes pour pouvoir survivre décemment.  La construction d’infrastructure socio de base et d’équipements marchands : Un hôpital, Une maternité Un garage, Un marché rural, Une grande mosquée, Un deuxième forage, Des cases des touts petits, Maison des jeunes de Diack.  La construction de salles de classe au niveau du CEM de Diack Mbodokhane qui vient d’être porté sur ses fonds baptismaux en octobre dernier.  Une aide et une assistance aux populations de Diack par la participation des exploitants aux œuvres humanitaires sociales accordées à la population Diackoise : construction de bibliothèque communautaire, équipement des écoles élémentaires en matériel didactique et renforcement des capacités de la case de santé de Diack par des dotations en médicaments.  Un soutien à la forte communauté estudiantine de Ngoundiane et plus particulièrement de Diack dans le cadre du l’hébergement, de la restauration et du transport.  L’aménagement de la voirie interne des villages de Diack pour mieux faciliter la mobilité des populations, lutter contre le ruissellement des eaux et stopper les inondations en période d’hivernage. CONCLUSION Au total, pour le renouveau de la gouvernance environnementale des industries minières locales, la clé de succès réside d’abord et surtout dans le dialogue et la concertation avec les populations autochtones et la mise en place de stratégies de réhabilitation, de prévision des dégâts environnementaux et de compensation directe apportée par les pollueurs et l’ Etat , afin de favoriser un développement local durable de base dont souhaite tant le Sénégal pour émerger.
23 octobre 2011

MON CV

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