SOUFFRANCE SCOLAIRE !
SOUFFRANCE SCOLAIRE
La communauté rurale de NGOUNDIANE souffre. Elle souffre de son école, de son école primaire et élémentaire et surtout du moyen et du secondaire.
Ngoundiane souffre dans le domaine scolaire parce qu’elle ne parvient pas à maîtriser les statistiques démographiques de sa population pour faire les PREVISIONS sur le nombre d’enfants à inscrire à la case des touts petits et à l’école primaire.
Ngoundiane souffre parce qu’elle ne parvient pas jusqu’à maintenant à CONSTRUIRE des salles de classes, à trouver de tables bancs, des manuels scolaires des fournitures suffisantes pour ses écolières et écoliers . Des élèves qui s’entassent dans les peu de salles et abris existants et contigus, éparpillés dans les villages.
Ngoundiane souffre parce qu’elle ne parvient pas à trouver des EQUIPEMENTS, les moindres d’ailleurs, adaptés pour le bon fonctionnement des établissements scolaires et surtout pour le moyen et secondaire. Des laboratoires qui manquent de tout ! Un matériel de reprographie quasi inexistant, par même l’ombre d’une bibliothèque communautaire et des services de technologie totalement absents au primaire, au moyen et secondaire.
Ngoundiane souffre de la GESTION de ses établissements scolaires, du pilotage à vue du système scolaire local, qui est administrativement désorganisé à cause de l’absence du cadre d’échange, d’étude et de réflexion sur l’éducation locale : le C.L.E.F (Comité Local de l’Education et de la Formation sur instruction du PDEF ) présidé en début et à la fin de chaque année scolaire par le PCR de la localité. Ce cadre réfléchit sur la CARTE SCOLAIRE de la localité : création d’école, équipement , renforcement des capacités financière des écoles (budget, subvention, partenariat,…) etc.
Ngoundiane souffre d’une réelle politique éducative locale. Le centre de formation qui existait et qui n’a jamais fonctionné a perdu ses locaux au profit de l’université de BAMBEY. Un centre qui doit nécessairement servir à la localité par des projets structurant d’aide à l’insertion et à l’emploi des jeunes locaux. La formation professionnelle et la promotion de la langue locale (SERRERE) par le systhéme d’alphabétisation de la population nécessiteuse se fondent au chaud soleil de Ngoundiane comme du beurre.
( à suivre )...
Modou NGOM
Dakar, le 10/09/2012